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    Vieille boîte avec des photos jaunies dedans

    L’ouvrir, laisser défiler le temps et les ans.

    Bonheur de retrouver des visages chéris

    Gardés dans la mémoire, effacés de la vie.

     

    Souvenirs merveilleux d’une enfance passée,

    Restée dans mon cœur comme un cadeau à garder,

    Moments magiques grâce à la photo retrouvée ,

    Photo que l’on regarde avec le cœur serré.

     

    Une simple photo noir et blanc, un peu déchirée

    Et l’émotion surgit, le temps est effacé.

    Assis sur le tracteur, tu labourais les champs

    Tes cheveux étaient blonds …à côté, une enfant…

     

    Et cette petite fille   dans cet immense champ,

    C’est moi mais aujourd’hui, j'ai  les cheveux blancs.

    Et ces visages jeunes, emportés par la mort

    Font oublier leurs rides, font oublier leurs corps.

     

    Je contemple une à une avec les larmes aux yeux

    Ces images du temps où l’on était heureux.

    Les ans passent inexorablement et la vie

    Fera de nos photos des images jaunies.

     

    Chaque image soulève le voile du passé,

    Nos morts sont devant moi, soudain ressuscités.

    Leurs rides du visage à jamais effacées

    Cette enfant de mon cœur une réalité.

     

    Refermer le couvercle, garder le temps passé

    Bien à l’abri et soigneusement conservé…

    Refermer le couvercle, rêvasser un moment

     

    Aux images jaunies contemplées tendrement.


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    La vie n'est pas toujours facile 

     

    Libre de penser, de rire et d'aimer, 

    Profiter des secondes de bonheur,
    De paix, de joie et savoir décider,
    Sans aucune crainte et sans peur :
    Savoir dire non, oser et choisir,
    Construire, entreprendre et bâtir.
     
    Il suffit de si peu de chose,
    Un peu de courage si j'ose.
    La vie n'est pas toujours facile,
    Mais il suffit de redresser la tête,
    D'affronter certaines adversités,
    Avec beaucoup de sincérité.
     
    Suivre son cœur, ses pensées,
    Ses choix et ses propres idées.
    C'est alors et seulement ainsi,
    Que l'on devient acteur de sa vie.
     
    Il faut dans la vie savoir aussi,
    Tendre la main à qui en a besoin,
    Sans espérer un retour... ni rien,
    Juste se dire que c'était bien.
     
    Alors s'installe l'harmonie avec soi-même,
    Et ainsi le monde parait presque parfait !


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  • L’AMITIÉ 

    L'amitié, c'est comme une fleur ;
    Elle naît et s'épanouie tout en douceur.
    Elle peut durer une vie, pour toujours,
    Où s'arrêter et se faner en un jour.
     
    L'amitié, c'est donner beaucoup de soi,
    Sans jamais rien demander en retour.
    C'est être toujours présent, toujours là,
    Le faire avec plaisir avec beaucoup d'amour.
     
    L'amitié, c'est une qualité simple mais si rare,
    Qu'il ne faut la ranger au fond d'un placard.
    Il faut la conserver, la garder près de son cœur,
    Pour qu'elle nous apporte amour et douceur.
     
    L'amitié, se veut d'être sincère sans détour,
    Une confiance que l'on espère pour toujours.
    L'amitié, la plus profonde comme un frère,
    Rebute les mensonges et paroles meurtrières.
     
    L'amitié, c'est être discret et silencieux,
    Elle se partage en groupe ou même à deux.
    L'amitié, c'est la joie de rencontrer des personnes,
    Ou fidélité sincérité ces mots résonnent !
     
    L'amitié, c'est un, mais être au moins deux.


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  • En regardant la cérémonie du 11 nov  j'ai pensé  à écrire   une lettre

     qu'un Poilu aurait pu envoyer   un jour

     

     Sur un sol nauséabond

    Je t’écris ces quelques mots
    Je vais bien, ne t’en fais pas
    Il me tarde, le repos.
    Le soleil toujours se lève
    Mais jamais je ne le vois
    Le noir habite mes rêves
    Mais je vais bien, ne t’en fais pas…

     

    Les étoiles ne brillent plus
    Elles ont filé au coin d’une rue,
    Le vent qui était mon ami
    Aujourd’hui, je le maudis.

     

    Mais je vais bien, ne t’en fais pas…

     

    Le sang coule sur ma joue
    Une larme de nous
    Il fait si froid sur ce sol
    Je suis seul, je décolle.

     

    Mais je vais bien, ne t’en fais pas…

     

    Mes paupières se font lourdes
    Le marchand de sable va passer
    Et mes oreilles sont sourdes
    Je tire un trait sur le passé.

     

    Mais je vais bien, ne t’en fais pas…

     

    Sur un sol nauséabond
    J’ai écrit ces quelques mots
    Je sais qu’ils te parviendront
    Pour t’annoncer mon repos.

     

    Je suis bien, ne t’en fais pas …                      

                                                      

     

     

     


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  • A toute allure,
    les nuages filent en biais vers l’horizon
    ils entraînent avec eux une partie du ciel
    libérant un tourbillon de pluie noire
    c’est déjà la nuit avant le soir
    les nuages obliquent droit vers le sol
    noient les maisons et la peste industrielle
    dans les vagues d’une tempête humide
    les rideaux de pluie étouffent tous les autres bruits
    silence liquide martelé de gouttes
    tout devient gris
    l’eau transparente enveloppe tout
    des langues de brume descendent sur nous
    en furie
    la pluie fouette les visages qui courent
    détourne les voitures qui s’enfuient
    les creux d’asphalte sont inondés
    seule l’eau peut encore circuler
    les pare-brise sont aveugles
    et les parapluies envolés
    impossible de savoir où nous sommes
    L’eau en torrents emporte tout
    elle liquéfie la terre
    elle gicle dans le moindre trou
    ruisselle sur les têtes
    et emporte les déchets de pensées
    loin des trous de mémoire
    La masse liquide déborde de toutes parts
    elle submerge ponts et barrières déchaussés
    les tours cimetières disparaissent en fumée
    la pluie nettoie le ciel
    arrache d’innommables impuretés
    les constructions sont inondées
    le béton suinte des murs
    les maisons se fissurent
    les rues sont gorgées d’eau
    le haut débit est à saturation
    inondation au-delà de l’ivresse
    la ville en détresse se vomit dessus
    les égouts évacuent le trop-plein
    les rivières charrient les débris au loin
    la terre a bu jusqu’à plus soif
    la tête lui tourne
    elle ne sait plus où sont le haut et le bas

     

    L’averse dense se déplace au loin
    les flaques retrouvent leur calme
    et les fleuves leurs lits
    La pluie devient bruine
    les nuages se disloquent au creux des vallées
    le ciel se rétablit en l’air
    entre les méandres de brumes
    Des squelettes d’arbres luisent au bord de la route
    les branches coupées et pleines de cicatrices
    Les toits s’égouttent dans les caniveaux
    les essuie-glaces continuent d’osciller
    les hommes sortent de leur trou et se remettent en marche
    toujours le cœur lourd dans leurs imperméables
    les voitures pressées font gicler l’eau sur les bords
    sur les passants qui sont stigmatisés 
    et clignotent pour tourner on ne sait où
    Le béton fume et les tours repoussent
    L’inondation n’était que temporaire
    la vie reprend son cours détourné
    nettoyées, les fissures apparaissent immenses
    lavées, les plaies se font plus intenses
    La terre à nouveau brûlée par le soleil
    se craquelle en d’innombrables crevasses
    et tout reprend sa place.


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