• Collioure

    Sur les hauteurs de la belle ville endormie,
    Se dessine la grande bleue qui nous sourit.
    La route goudronnée… les vignes étagées,
    Soleil et ciel pastel, le printemps est arrivé.

    J’aperçois l’harmonie de ces villas aux tuiles rouges.
    C’est dimanche ! Pas un chat, et personne ne bouge.
    Une palanquée de cyclistes se balade sur la corniche
    Tandis que s’ouvrent les portes, de notre cité fétiche.

    Sur cette esplanade animée, aux platanes centenaires,
    Le marché fait vagabonder mon imagination, populaire.
    Toujours si varié, il s’est installé, nous incite à acheter,
    Et les artisans présentent leurs spécialités, à déguster.

    Ces charmantes rues piétonnes, aux pavés si réguliers,
    Font découvrir leurs boutiques, et vitrines achalandées.
    Le passage sous le pont reste un lit de torrent asséché
    Qui redevient parking, pendant la superbe saison d’été.

    Une flopée de canards colorés barbotent dans l’eau salée.
    Bercés par les vagues, glissent sur le toboggan improvisé.
    Toute l’année, ces oiseaux cancanent… et se chamaillent,
    Puis s’en retournent batifoler comme des petites canailles.

    Enfin, en front de mer, les bistrots proposent l’apéritif.
    Leurs terrasses si bariolées invitent au déjeuner festif.
    L’Eglise Notre Dame des Anges tout en style gothique,
    Avec son dôme rosé est classée monument historique.

    Ces flots clairs, transparents et si frisquets
    Caressent sans cesse les vieux galets usés.
    La plage de sable fin appelle à la baignade,
    Les criques encastrées méritent l’escapade.

    Beaucoup d’artistes peintres disposent leurs chevalets
    Afin d’immortaliser ce petit port catalan, et sa beauté.
    Poètes et chanteurs dévoilent ici, leur grand bonheur :
    Partager cette magie et une ambiance bonne humeur.

    Ce succulent poisson bleu si goûteux, toujours délicieux
    Se laisse savourer et “dévorer”… tout en fermant les yeux.
    En un conte de fée, Sa Majesté l’Anchois. Il était une fois…
    Un Dieu vénéré, un vrai Roi, un monstre sacré d’autrefois.

    Accompagné de musique classique dans le train touristique,
    On contemplait la plaine, unique, la côte rocheuse, idyllique.
    Le “Chemin de la galère” porte bien son nom, si pittoresque.
    Splendides panoramas à travers ces vignobles gigantesques.

    La promenade, bien que secoués, est agréable à souhait.
    Me voilà bien inspirée,  et ma plume veut tout commenter.
    Une journée assez amusante vraiment très enrichissante,
    Qui se termine pour nous, musiciens, par ce bel andante.


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